JE SUIS CHARLIE
*(French & English)
A l’occasion de la ‘Marche du Siècle’ à Paris, le 11 janvier 2015, qui a vu 1,5 million de personnes à Paris, et
quelque 3,7 millions de personnes à travers toute la France, investir les rues
au nom de la liberté d'esprit et des principes
républicains face aux intégrismes qui chercheraient à nous imposer, à nous faire
réendosser des attitudes et des croyances liées à des saisons plus obscures de l’esprit humain.
Il nous était important à Margaret et moi, et il m’était important à moi
tout particulièrement en tant que franco-américain par choix, d’être solidaire
avec mon pays d'adoption non seulement dans les moments difficiles qu'il vient
de vivre, mais aussi dans sa réponse sublime et exaltante à une situation des
plus pénibles pour un pays né des idées et des valeurs républicaines.
Arrivés à Paris hier matin, une amie a été extrêmement gentille de
venir nous chercher à la gare, ce qui fait qu'on a pu casser la croûte ensemble
avant d'aller battre le pavé parisien pour cette belle vision d'une France
républicaine à l'instar de celle qui motivait le Marquis de
Lafayette à aller encourager la poussée de cette même vision, encore toute hésitante
et tremblante, dans une jeune colonie sur l'autre rive de l'océan Atlantique.
On the
occasion of the ‘Walk of the Century’ in Paris, the 11th of January 2015, which
saw 1.5 million people in Paris, and some 3.7 million people all across the
rest of France, take to the streets in the name of free thought and democratic
principles, and against the various fundamentalisms that continue to try to
impose upon us, to make us put on again, attitudes and beliefs that belong to
the more obscure seasons of the human mind.
It was important for Margaret and me, and it was particularly important for me as a Franco-American by choice, to show solidarity with my adopted country, not only in the difficult moments it has just experienced, but also in its sublime and noble response to this most agonizing of all situations for a country born of democratic ideas and values.
When we
arrived in Paris yesterday morning, a friend of ours kindly met us at the train
station, and we were able to get a bit of lunch together before taking off to
pound the Parisian pavement in defense of this lovely vision of a democratic
France, a vision reminiscent of the one that motivated the Marquis de Lafayette
to leave his home in order to go encourage the growth of this same vision,
which was yet trembling and fragile, in the young American colony on the other
edge of the Atlantic Ocean.